Il est indéniable de reconnaître l’effet qu’a provoqué la big data sur les entreprises. La donnée constitue aujourd’hui le carburant des institutions et permettra de construire le futur de la technologie et du système informatique. Dans ce cadre, le cloud computing s’inscrit dans cette optique pour permettre aux entreprises et aux particuliers de stocker leurs données sans avoir à utiliser un service local ou un ordinateur personnel. Cette prouesse technologique a pour objectif principal de gérer une grande quantité de données et d’offrir aux utilisateurs une plateforme sécurisée pour le stockage de données.

Mais concrètement, qu’est-ce que le cloud computing, quels sont ses avantages et ses limites et comment les entreprises ont pu tirer profit de cette avancée numérique.

Dans cet article, nous allons tenter de revenir sur les débuts du cloud computing, comprendre ses objectifs et découvrir ces différents types.

Cloud computing : définition

Aussi appelé informatique en nuage, le cloud computing est une infrastructure dans laquelle la puissance de calcul et le stockage sont gérés par des serveurs distants. Les utilisateurs se connectent à ces serveurs grâce à une connexion internet sécurisée moyennant un outil numérique (ordinateur, smartphone, tablette etc.). Ces outils deviennent ainsi des points d’accès et permettent d’exécuter des applications et de consulter diverses données hébergées dans le cloud.Pour le grand public et l’utilisateur lambda, le cloud computing peut se matérialiser par des services de stockage notamment iCloud, Dropbox ou Microsoft OneDrive.

Cloud computing: origines

Bien que le terme de cloud computing soit encore inédit, ses principes sous-jacents remontent quant à eux aux années 50. Durant cette période, les utilisateurs avaient la possibilité d’accéder depuis leurs terminaux à des applications web qui fonctionnaient sur des systèmes centraux partagés (également appelés mainframes). Depuis l’arrivée d’internet et plus particulièrement du web 2.0, la machine du big data a été mise en marche et le processus de stockage a pris une ampleur gigantesque. Pour l’anecdote, l’idée du nuage viendrait du schéma dessiné par les architectes réseaux dans leurs croquis.

Les types de cloud computing

Selon le National institue of standards and technology, le cloud computing est divisé en trois types d’offres : le IaaS, le PaaS et le SaaS.

IaaS ou infrastructure as a service

Infrastructure en tant que service est un service permettant l’accès à un parc informatique virtualisé. Ce type d’hébergement contient les blocs fondamentaux de l’informatique dans le cloud et autorise l’accès à des fonctionnalités de mise en réseaux, à des ordinateurs et à de l’espace de stockage. Il s’agit du niveau le plus élevé de flexibilité et de contrôle de gestion.

Plateform as a service

Avec le PaaS, les entreprises n’ont pas besoin de gérer l’infrastructure sous-jacente. Vous pouvez ainsi vous recentrer sur la gestion des applications sans avoir à vous occuper de la gestion du matériel et des systèmes d’exploitation. Grâce au PaaS, vous n’avez pas à vous soucier de l’approvisionnement des ressources et de la maintenance logicielle.

Software as a service (Saas)

Software as a service ou logiciel en tant que service est un modèle d’exploitation commerciale des logiciels. Ceux-ci sont installés sur des serveurs distants et non sur la machine de l’utilisateur. Les clients ne paient pas de licence d’utilisation pour une version mais utilisent librement le service en ligne ou un abonnement. De manière générale, les gestionnaires de relation client, les commerces en lignes, les logiciels collaboratifs et les outils de visioconférence utilisent le SaaS

Les avantages du cloud computing

Avec la transformation numérique, le cloud computing a permis à de nombreuses entreprises d’héberger leur data et de bénéficier des centres de données mis à disposition. Parmi les principaux avantages du cloud computing, on retrouve une meilleure flexibilité notamment grâce à une infrastructure évolutive en fonction de la charge de données. Le cloud computing offre également plusieurs options de stockage (cloud privé, cloud public ou hybride).

Les utilisateurs disposent également d’un ensemble d’outils et de fonctions afin de concevoir une solution qui répond à leurs besoins.

Mais concrètement, le cloud computing facilite le travail à distance et offre une puissance de calcul permettant le traitement de missions complexes. Le partage de données en temps réel est aussi plus facile grâce à une technologie flexible et évolutive et permet la réduction de risques de fuites.

Le cloud computing offre également un large éventail de services en fonction de vos besoins et de votre budget. Ainsi, chaque utilisateur tirera des avantages différents

Les limites du cloud computing

Étant dépendant d’une connexion internet, le cloud computing présente un inconvénient majeur notamment pour les professionnels. En effet, il y a toujours le risque de temps d’arrêt ou d’une panne qui pourrait interrompre une mission critique. Cela peut résulter à une perte de temps ou de clients.

Par ailleurs, la délégation de vos données à une compagnie annexe présente un risque réel lié à la traçabilité d’un fichier ou d’un document recherché. La question de la sécurisation des données est également abordée surtout que le risque zéro n’existe pas dans la dématérialisation des données.

Un autre inconvénient revient également et qui concerne la limite d’usage du cloud computing. Cela est davantage accentué lorsque l’usager ignore quel format est adapté pour ses besoins. Bien que le PaaS soit le plus complet, il reste tout de même possible que vous n’ayez besoin que d’un simple espace de stockage sécurisé.

Le volet budgétaire est également à prendre en considération compte tenu les coûts importants liés au stockage du cloud computing. Dans ce cadre, Amazon a mis en place la méthode Pay-as-you-use qui permet un bon démarrage et offre une utilisation sécurisée, sans limite de coûts abusifs et sans restrictions.

Cloud computing : quel avenir ?

Le rythme du monde moderne dans lequel on vit avance à une vitesse à grand V. Le cloud computing constitue aujourd’hui un tiers des dépenses liés aux ressources informatiques. Dans quelques années, la virtualisation pourra prendre le pas sur les techniques traditionnelles de stockage. Toutefois, le cloud computing est encore à ses débuts et de nombreuses entreprises n’ont pas sauté le pas de la transition vers le virtuel. Mais une chose est sûre, cette technologie va évoluer et s’accentuer et divers autres services verront le jour et permettront de le perfectionner. D’ailleurs, le machine learning et l’intelligence artificielle ont lancé la machine pour exploiter tous les aspects du numérique.

 Il est indéniable de reconnaître les innombrables avantages du cloud computing. Bien que majoritairement utilisé par les entreprises, il a aujourd’hui fait une entrée fracassante dans les foyers et a permis à des utilisateurs particuliers de stocker des données en toute sécurité. Avec l’essor des ordinateurs et des smartphones, la sécurisation et le stockage des informations devient une nécessité et le cloud computing semble être une des solutions les plus révolutionnaires du XXIème siècle. Toutefois, malgré l’insistance des fournisseurs de services cloud sur le respect de la sécurité, certains y restent sceptiques compte tenu de l’accumulation des cyberattaques. Le risque de panne est également à prendre en considération et constitue un inconvénient de taille pour les professionnels.