Après l’essor des réseaux sociaux, de nouveaux métiers du web ont émergé, notamment dans la gestion des données. Et si le mérite revient principalement au développement de la big data, l’internet des objets et le e-commerce ont participé à son expansion. Le Data analyst fait partie des nouveaux métiers du web 2.0. Nécessaire dans tous les secteurs professionnels, la gestion de la donnée est la roue motrice de l’économie de l’entreprise.
Quelles sont les principales missions et compétences de l’analyste de données et quel est le cursus académique à envisager pour exercer le métier de data analyst.
Dans cet article, nous allons vous livrer les principales compétences du data analyst, ses forces dans le marché de l’emploi et les différentes missions auxquelles il est rattaché.
Qu’est-ce que le data analyst ?
Analyste des données, ou data analyst est un acteur clé dans la gestion de la donnée de l’entreprise. Il est responsable de l’analyse de données de son entreprise avec notamment le traitement et le recueil des données afin d’effectuer l’extraction de recommandations pertinentes. Son rôle principal est de transformer les données brutes en données fiables et prêtes à être exploitées. Il a aussi pour rôle d’exploiter ces données et de les interpréter afin d’engager des observations utiles et aider dans les prises de décision. Il s’agit d’un métier purement technique dans lequel le data analyst pilote l’ensemble des départements de management et de marketing.
Les missions du data analyst
Il est intéressant de constater qu’il n’y a pas de journée type pour la data analyst. Ses missions sont souvent rythmées par les besoins de l’entreprise et le secteur d’activité dans lequel il exerce. Toutefois, son rôle est d’examiner le taux de conversion afin de comprendre le comportement utilisateur. Il passe ensuite à l’extraction des informations pertinentes qui seront traduites en actions marketing pour améliorer le rendement de son entreprise.
Par ailleurs, l’analyste de données est chargé de la création, de l’administration et de la modélisation de la base de données en assurant une mise à jour régulière. Le but est ici de faciliter l’exploitation des données par les équipes métiers. D’ailleurs, le data analyst travaille avec différents secteurs notamment l’équipe marketing, développement, commerce ou finance.
En somme, les missions du data analyst gravitent autour de :
- L’extraction de sources de données afin de les traduire en informations pertinentes
- Le traitement, exploitation et intégration des données dans la data warehouse
- La conception de Dashboards et le reporting des performances afin de faire l’état des lieux avec les équipes en charge
- La veille technologique des nouveaux outils d’analyses de données
Data analyst et data scientist : quelles différences ?
Rattaché à la direction du département informatique, le data analyst est aujourd’hui un indispensable au bon développement de son entreprise. Il a la responsabilité de piloter l’ensemble des opérations de base de données et de garantir la valorisation des données. Souvent comparé au data scientist, ces deux disciplines sont intrinsèquement liées. Comme son nom l’indique, le data scientist a une approche scientifique des données tandis que son confrère est davantage centré sur l’analyse. Autrement dit, le data scientist est chargé de manager les données brutes afin de faciliter le travail de l’analyste.
Profil du data analyst
Pour exercer le métier de data analyst, il est essentiel de poursuivre un cursus académique dans le domaine statistique. Un diplôme de niveau bac +5 et une spécialisation en big data peuvent impacter positivement votre parcours professionnel. Toutefois, ce métier exige certaines autres connaissances notamment dans le domaine du marketing ou encore de la relation client. En ce qui concerne les perspectives d’évolution, celui-ci pourra évoluer vers le poste de data scientist ou encore chief data officer.Pour la rémunération, celle-ci diffère d’un pays à un autre. En France, le salaire du data analyst junior est compris entre 35 K et 38 K. avec de l’expérience, son salaire peut aller jusqu’à 55 K€. En Tunisie, le salaire moyen du data analyst est de 1500 TND
Data analyst et le marché professionnel
Avec l’explosion de la big data, de plus en plus d’entreprises ont ouvert le recrutement des data analysts afin de les aider dans la gestion des données. Divers secteurs professionnels sont concernés par l’analyse de la donnée notamment l’industriel, le e-commerce, la finance, les assurances, la santé et le marketing (digital).
En 2023, toutes les entreprises de toutes tailles possèdent une base de données, il est donc essentiel de faire appel à des spécialistes afin de les accompagner dans la valorisation des données et dans le traitement des informations.
Les compétences du data analyst
Le métier de data analyst est très polyvalent. En plus de ces compétences informatiques et statistiques, il a également certaines notions en langages de programmation, marketing, banque, et assurances. Son métier lui exige d’être en contact avec diverses équipes, une aisance à la communication est un atout considérable dans ce métier.
En somme, les compétences du data analyst se résument à :
- La maîtrise des notions du langage informatique
- L’aisance avec les bases de données
- La maîtrise de l’anglais
- Le sens de l’organisation
- L’aisance rédactionnelle
- Des connaissances sur les tendances IT, notamment dans la business intelligence et le machine learning
Avec l’évolution numérique, les métiers comme data analyst et data scientist sont voués à un bel avenir professionnel. Bien que la rémunération soit encore insuffisante, elle a de grandes chances d’évoluer dans les prochaines années. Toutefois, beaucoup se posent des questions sur les changements éventuels liés à l’avènement de l’IA dans les entreprises. Avec les nouvelles solutions innovantes en matière de gestion de grands volumes de données avec l’intelligence artificielle, les métiers de la data sont menacés. Dans ce cadre, les scientifiques œuvrent pour développer de nouveaux outils permettant l’analyse des données tout en plaçant l’humain au centre des usages.